Jeune diplômé ou candidat expérimenté, la question du salaire lors d’un processus de recrutement n’est jamais simple à aborder. Il est donc essentiel de se préparer à y répondre.
Déterminer ses prétentions salariales à leur juste valeur
Pour évaluer au mieux vos prétentions et indiquer au recruteur une rémunération cohérente, il est conseillé de se renseigner sur les salaires pratiqués sur le marché. Pour vous aider, de nombreux outils sur internet sont mis à votre disposition : étude de salaire, simulateur, grille de rémunération…
Donnez une fourchette plutôt qu’un chiffre précis, cela vous permettra de laisser une certaine ouverture de négociation : définissez le minimum acceptable pour vous (le bas de la fourchette), puis le montant qui vous donnerait entière satisfaction (la borne haute).
Les recruteurs attendent généralement une fourchette en salaire brut annuel, et pour certain poste la rémunération pourra se diviser en une partie fixe et une autre variable.
Quand et comment introduire la question du salaire ?
L’aspect salarial est en général abordé par le recruteur. Si ce n’est pas le cas, il est tout à fait légitime que vous posiez la question. Attendez la fin de l’entretien pour évoquer le sujet, une fois que tous les points relatifs au poste ont été traités.
Négocier sa rémunération
La négociation intervient une fois que vous êtes retenu pour le poste. Laissez le recruteur vous faire une proposition. En fonction de cette première offre, vous pourrez entamer les discussions.
L’important est de rester professionnel, diplomate et cordial, l’erreur serait d’entrer dans un rapport de force.
Faites valoir vos atouts et ce que vous pouvez apporter à l’entreprise. Identifiez également les faiblesses que pourraient soulever votre interlocuteur et préparez les arguments pour y répondre.
Outre la rémunération, il est essentielle de prendre en compte dans la négociation, les avantages (financiers ou non) que présentent le poste : variables, primes, intéressement, participation, véhicule de fonction, CE, perspective d’évolution, qualité de vie…
Si le recruteur n’a pas le budget dans l’immédiat pour répondre favorablement à vos attentes, mais que le poste vous plait vraiment, restez ouvert aux arrangements. Des réévaluations de salaires peuvent être possibles en fin de période d’essai ou dans les mois qui suivent.